Des trouble de la sensibilité,
définie par des sensations de fourmillement, paroxystiques, siégeant aux
extrémités, survenant à des heures régulières, la nuit et le matin.
DIAGNOSTIC
— Fourmillements bilatéraux,
sensation de doigts morts, quelquefois sensation, purement subjective, de
gonflement. Maladresse des mains, inhabileté. S'accompagne parfois
d'anesthésie.
Se distingue de l’érythromélalgie ;
de la maladie de Reynaud qui ont des troubles vaso-moteurs (cyanose, température
modifiée...) ; des fourmillements des artérioscléreux, des proehémiplégiques
qui sont unilatéraux, des brightiques, unilatéraux et non paroxystiques.
TRAITEMENT
La cause étant inconnue, il n'y a, à
l'heure présente, qu'un traitement purement symptomatique. Du reste, la guérison
est la règle ; elle est spontanée, avec récidives.
La thérapeutique, a
peu d'action. On a essayé le phosphore, le bromure, l'ergotine, l'électricité, le
sulfate de quinine, la phénacétine, l'antipyrine. Le traitement qui lui a paru
le moins inefficace consiste dans l'usage régulier, 3 ou 4 fois par semaine, de
douches sulfureuses dirigées sur les membres et combinées avec "des
frictions quotidiennes au moyen d'un morceau de flanelle légèrement enduit
d'une pommade au tannin.
1. Contré les paroxysmes :
analgésiques, antithermiques (quinine, antipyrine).
2. Contre l'excitation nerveuse :
antispasmodiques, électrothérapie.