hémorragie cérébrale traitement


hémorragie cérébrrale
J'ai donné les indications, à la période prodromique et à celle de l'ictus, à propos de l’apoplexie.
Y a-t-il maintenant un traitement de l'hémorragie cérébrale ? On l'a pensé et, malheureusement, ni l'électrisation actuelle par les courants faradiques et galvaniques, ni les interventions sanglantes n'ont donné de résultats.
Il n'y à donc pas de traitement du raptus hémorragique, du sang épanché. Les indications restent donc exclusivement prophylactiques.

Aux HÉRÉDITAIRES, aux CONGESTIFS, on défendra les professions sédentaires; on imposera la marche, la vie active.
a) Alimentation.
Pas de gibier, de féculents, de viandes faisandées. Le repas du soir très léger ; insister sur les légumes très cuits, les fruits cuits, le lait et toutes ses préparations. Boire de l'eau rougie ou de l'eau pure. Pas d'alcool. Pas de tabac.
b) Laxatifs et purgatifs. 
Ne pas rester 8 jours sans prendre, en alternant, 5 à 15 centigr. D’aloès, le soir au coucher ; 20 à 30 gr. de sulfate de magnésie, le matin à jeun; un verre de Janos, de Villa cabras, de Cruzy, de Carabana. Cure annuelle à Balaruc, à Aulus, à Châtel Guyon. Bains de pieds fréquents. Sinapismes aux jambes.
c) Médication anti-arthritique.
Vingt jours par mois, 0,30 à 0,50 centigr. D’iodure. Ou teinture d'iodé
4 à 5 gouttes dans une tasse de lait pro die. Les 10 autres jours du mois, 50centigr. De benzoate de lithine, dans de l'eau d'Alet, d'Evian, de Vittel, du Boulon. Cure à Euzet ou dans les stations ci-dessus.

Chez les DÉVIÉS NUTRITIFS, les BRADYTROPHIQUES, les indications sont les mêmes. 

Chez les INTOXIQUÉS, suppression du poison sclérogène, élimination par le régime lacté, les diurétiques.
Caféine -------------------------- 5 gr
Benzoate de soude----------- 5 gr
Eau ------------------------------ 250 cent, cubes.
2 à 6 cuillerées par jour.
Théobromine, 30 à 50 centigr._ pour un cachet. 2 à 3 par jour.
Les alcalins, bicarbonate de soude, les eaux bicarbonatées alcalines, l'iodure.

Dans les INFECTIONS, s'adresser à la médication ioduro-mercurielle chez les syphilitiques ; quinique et arsenicale chez lés paludéens; anti-infectieuse générale chez les bacillaires.

Le régime sera sévère chez les BRIGHTIQUES: le lait avec les végétaux seront seuls permis. Tous les 15 jours, purgatifs drastiques et salins. La théobromine rend de grands services.
En somme, la grande indication est de proscrire tout ce qui augmente la tension sanguine, soit par action directe, soit indirectement, par poisons endogènes ou exogènes. On mettra ensuite les malades en garde contre les causes occasionnelles. «Malheureusement, les exhortations du médecin ne sont le plus souvent écoutées que lorsqu'il est déjà trop tard. Il est exceptionnel que pour échapper à un danger menaçant, un homme veille sur lui à temps, renonce à une passion, on retranche sa méridienne (Hirtz).